Jean-Claude Paradon

Le bénévolat c’est l’art de la gratuité du cœur du geste et du temps : voilà comment Jean Claude Paradon défini son action.

Jean Claude Paradon un Aiglemontais depuis plus 30 ans est ce qu’on peut appeler bénévole dans l’Âme. Vous le connaissez sûrement puisque régulièrement il est primé lors du concours des maisons fleuries et des maisons illuminées. Ce n’est que justice puisque le jardin de sa maison rue de la vigne est décoré de façon originale attirant souvent des promeneurs voire des imitateurs.

Si son terrain est aussi soigné c’est que Jean Claude Paradon y passe dès l’arrivée des beaux jours beaucoup de temps créant des personnages tels ces deux poilus, construisant un hôtel insolite pour insectes, plantant des végétaux rares et décoratifs pour son jardin, tout en étant soucieux de biodiversité. Bref notre homme ancien agent de maîtrise dans la plasturgie occupe bien sa retraite.

Jean Claude : Ce jardin d’Eden régale les yeux des promeneurs devant cette mise en scène végétale et animée. Bricoleur né j’embellis le jardin avec cascade, fontaine, bruit de l’eau apaisante. Pour obtenir un potager en pleine santé où plantes, animaux, et jardinier sont bien accordés, il n’est pas besoin de magie mais souvent de bon sens.

Mais ce n’est pas fini, originaire de Fumay, il a vécu toute son enfance dans la cité de l’ardoise et pris très jeune l’habitude de travailler, poncer couper cette pierre typique de notre département.

Jean Claude : cette passion, je la vis en mémoire du patrimoine ardennais et de ses valeureux ardoisiers.

Après son mariage il s’était installé un petit atelier dans un placard de son appartement et Claudine son épouse garde un souvenir «ému » de la poussière de schiste résultant du bricolage. Quand, dans les années 80, le couple s’est installé dans notre village, les créations en ardoises furent délaissées, au profit de la vie familiale avec leurs 3 filles. Il fallait aussi s’occuper de la maison neuve de la création d’un jardin et de ses plantations.

C’est depuis sa retraite que Jean Claude a repris scies et limes et retourne dans le terrain parental à Fumay afin de sa procurer sa matière première car toutes les ardoises qu’il travaille proviennent de récupération. Il expose de temps en temps mais surtout il ne tient pas à vendre car il est attaché à toutes ses œuvres qui sont des pièces uniques.

Mais ce n’est pas fini, Jean-Claude et Claudine prennent plaisir tous les 2 ans à s’investir dans le festival International des marionnettes et non seulement ils hébergent chez eux des troupes durant 1 semaine mais font partie de ceux qui lors des spectacles accueillent placent et assurent la sécurité des spectateurs.

Mais ce n’est pas fini : Jean Claude rend service à l’occasion à l’association « les Aiglephiles »car il est un bricoleur ingénieux et créatif.

Mais ce n’est pas fini : Jean Claude et Claudine sont les chevilles ouvrières de la paroisse ; Non seulement ils œuvrent dans les courants de pensée, mais aussi dans la vie pratique de la paroisse..

Jean Claude : je mets mon savoir-faire au service des autres dans tous les domaines électricien, plombier, carreleur, chaudronnier, poseur de moquette etc.

En cette période de fêtes tout le monde peut admirer la crèche monumentale d’inspiration byzantine fixée sur le mur latéral de l’église de Saint-Quentin. Elle est le fruit du travail conjugué de Gérad Moiny et de Jean Claude Paradon. Un travail minutieux qui a mis 4 ans pour aboutir.

Et pour finir puisque Paradon rime avec Passion, Jean Claude est encore en plus un amoureux de la photo, adhérent de plusieurs associations de notre commune il a même gagné un concours photo organisé par l’une d’entre elles. Tous ces talents font de lui un véritable homme-orchestre.